La leçon d’actrice d’Elsa Zylberstein
Comédienne
Elsa Zylberstein étudie l’art dramatique à la classe libre du cours Florent. Apparue à l’écran dès 1989 dans Baptême de René Féret, elle se fait remarquer en 1991 dans Van Gogh de Maurice Pialat, présenté en compétition au Festival de Cannes. Engagée comme figurante, elle décroche finalement le rôle de Cathy, qui lui vaut le Prix Michel-Simon en 1992, ainsi que la première de ses trois nominations au César du meilleur espoir féminin. Elle remporte le Prix Romy-Schneider l’année suivante pour son interprétation dans Mina Tannenbaum de Martine Dugowson. Elsa Zylberstein continue à faire preuve d’éclectisme dans ses choix, passant d’un film de Chantal Akerman (Demain on déménage, 2003) à une comédie de Michel Leclerc (J’invente rien, 2005), d’une adaptation d’un roman de Christine Angot (Pourquoi (pas) le Brésil de Laetitia Masson, 2004) à une superproduction inspirée d’un best-seller (Le Concile de pierre de Guillaume Nicloux, 2006). En 2008, elle est à l’affiche de deux films présentés au Festival de Berlin, La Fabrique des sentiments de Jean-Marc Moutout et Il y a longtemps que je t’aime de Philippe Claudel, pour lequel elle remporte le César de la meilleure actrice dans un second rôle. En 2015, elle donne la réplique à Jean Dujardin dans l’histoire d’amour Un + Une de Claude Lelouch. Elle est ensuite à l’affiche du drame historique Un sac de billes de Christian Duguay (2017), de la comédie À bras ouverts de Philippe de Chauveron (2017) et de plusieurs autres films de Claude Lelouch dont Chacun sa vie (2017) et L’Amour c’est mieux que la vie (2021). L’année 2022 est marquée par son interprétation saisissante dans Simone, le voyage du siècle, un biopic consacré à Simone Veil et réalisé par Olivier Dahan.